Turkish Delight - de Paul Verhoeven - 1973
Eric enchaine les conquêtes, qu'il mène jusqu'à son lit pour les jeter aussitôt. Cela depuis ce qu'on devine être la fin de sa romance avec Olga. Une romance parfaite qui commence par un accident de voiture après un coup tiré sur une aire d'autoroute.
Une oeuvre qui n'a rien de très original à montrer, si ce ne sont les fesses de Monique van de Ven.
Turkish Delight est un film assez étrange car on a du mal à voir où Verhoeven veut en venir. Et en effet, le thème abordé dans le dernier quart d'heure déborde totalement sur le reste du film. Mais n'en disons pas plus sur ce point.
Turkish Delight respire le début des années 70. En pleine révolution sexuelle, Eric et Olga vive une histoire d'amour et de cul en toute insouciance et un mariage heureux. Verhoeven en profite pour nous montrer la plastique de la charmante Monique van de Ven sous toutes ses coutures.
Emporté par les tribulations plus ou moins intéressantes de ce charmant couple, je me suis souvent senti extérieur à une histoire qui n'avançait que très peu. Et malgré le jeu extrêmement juste des acteurs, l'ennui m'a plusieurs fois saisi.
Notons de plus que visuellement, Verhoeven reste très classique. Et hormis une paire de scènes très sympathique, nous sommes ici face à une oeuvre qui n'a rien de très original à montrer, si ce ne sont les fesses de Monique van de Ven et un final surprenant et poignant.
Alors certes la visualisation de Turkish Delight n'est pas désagréable, mais elle est loin de ravir le grand fan de Paul Verhoeven que je suis.
2/5
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