Réglement de Comptes à OK Corral - de John Sturges - 1957
Burt Lancaster (Wyatt Earp) n'est pas content. De vils bandits tirent en l'air et accessoirement sur le bras de son deputy. N'écoutant que son courage, il les neutralise et les sanctionne d'une bonne nuit de prison. Mais d'autres ennuis arrivent...
Quand John Sturges règle ses comptes, on est déjà beaucoup plus proche de Charles Bronson que de John Ford.
Règlement de Comptes à OK Corral est un classique. Le titre résonne comme une promesse de grand ouest et de grands sentiments. L'âge d'or du western. Mais détrompez-vous, l'âge d'or est bien fini.
Quand John Sturges règle ses comptes, on est déjà beaucoup plus proche de Charles Bronson que de John Ford. Prenez Burt Lancaster. L'idéal idéal. Tellement idéal qu'il en est prévisible et fatigant. S'il tenait seul le rênes du film, celui-ci vaudrait difficilement un pet de cheval. Voyez l'entame qui sert ici de synopsis. Elle est en tout point tirée du film.
Heureusement donc, Burt Lancaster est épaulé par Kirk Douglas (qui a cassé sa pipe dernièrement, hommage !), alias Doc Holliday, alias Le Doc. Cet anti-héros alcoolique mais fidèle (qui a dit Mac Clure ?) redonne une saveur sympathique au film et le rend agréable à regarder.
On appréciera aussi l'apparition de Dennis Hopper, qui avant Apocalypse Now déjà montrait qu'il était vraiment très mauvais acteur dans sa jeunesse.
Il reste aussi à Règlement de Comptes à OK Corral son histoire plus ou moins réelle des frères Earp, et la résonance de nombreux noms qui ont bercé ma jeunesse.
2/5
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