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Aux Frontières de l'Aube - de Kathryn Bigelow - 1987

Publié le par Z

Le jeune (et beau) Caleb flashe sur Mae, jeune fille énigmatique de passage dans son patelin. Quand elle finit par le mordre et ainsi le convertir, il est obligé d'embarquer avec le gang de vampires qui l'accompagnent, laissant sa famille derrière lui.

Au milieu, deux vampires cons comme leurs pieds.

 

Des vampires presque punks, des looks rétro, Lance Henriksen, une Kathryn Bigelow qui traine une bonne réputation, et même un 7/10 sur IMDB qui en général est plutôt bon signe : Aux Frontières de l'Aube a tout pour plaire sur le papier. Mais j'aurais dû me méfier de la réalisatrice de Démineurs, déjà encensé par la critique et étrillé par mes soins.

Navet. C'est le mot qui me vient spontanément. Pourtant, comme dans Démineurs, Bigelow montre qu'elle sait tenir une caméra. Certaines scènes sont très belles et la photo fait du bien à la rétine. Mais mon dieu qu'elle arrête l'écriture !

Ce film donne l'impression d'avoir été écrit par un adolescent boutonneux qui aurait mal digéré Anne Rice. Bigelow alterne les habituels clichés sur les jeunes vampires avec un romantisme plus ou moins baveux, et ceux sur les vieux vampires qui jouent comme les réplicants de Blade Runner parce que des trucs, ils en ont vus !

Au milieu, deux vampires cons comme leurs pieds, et on a une joyeuse bande de vampire qui fait déjà n'importe quoi en temps normal. Et quand vient le temps du danger (un papy qui leur court après), il deviennent plus idiots que mon chat devant un bouchon en liège.

Et on voit les vampires (supposément largement centenaire pour le plus vieux) se conduire plus stupidement les uns que les autres, nous entrainant laborieusement vers une fin convenue au possible. (Que je ne dévoilerai pas, même si cela me démange car j'aurais grand plaisir à m'en moquer.)

Pas grand-chose à sauver du film, que je recommanderais à ceux qui ont déjà vu tous les autres films de vampires et ne regardent que cela.

IMDB

1/5

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