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Kuroneko - de Kaneto Shindô - 1968

Publié le par Z

Une jeune femme et sa belle-mère se font violer par une bande de guerriers. Leurs corps abandonnés dans leur maison en proie aux flammes. Un chat noir (kuro neko) passe par là... Elles hantent désormais la région, assouvissant leur haine en tuant tout samouraï à proximité. Cependant, leur fils/mari revient triomphant de la guerre.

Les comportements les plus bas que l'humain [...] peut adopter.

 

Un tel synopsis ne peut qu'annoncer un film explorant la noirceur de l'âme humaine. Bien que Shindô nous montre aussi le plus beau, il s'attarde effectivement sur les comportements les plus bas que l'humain, poussé dans ses retranchements, peut adopter.

On soulignera la beauté du noir et blanc, tout en transparence et en légèreté. On pense évidemment au magnifique Démons de Toshio Matsumoto chroniqué il y a peu dans ces pages. Malheureusement, Kuroneko ne profite pas d'une écriture aussi bonne. Et si le scénario est assez déboussolant de noirceur, il est aussi très prévisible, laissant la place à l'ennui sur quelques scènes.

Malgré ces quelques écueils, Kuroneko reste plus que recommandable, en particulier pour les amateurs de fantastique et les japonophiles. Pas indispensable, Kuroneko marque cependant les esprits par l'aridité de son propos. Mais, pour ne pas divulgâcher, je n'en dirai pas plus.

IMDB

3/5

 

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