Hiruko the Goblin - de Shinya Tsukamoto - 1991
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Un archéologue a réveillé le démon Hiruko sous son école et disparait avec une de ses étudiantes. Hieda Reijirou, ancien professeur d'archéologie, accompagné de Masao Yabe, secrètement amoureux de l'étudiante disparue, mènent l'enquête.
Tsukamoto Shinya est connu pour ses films extrêmes. Alors quand il décide de faire un mauvais film, il tend aussi vers l'extrême. Après avoir écrit un scénario poussif, ultra linéaire et sans imagination, peuplé de personnages creux, il part recruter les acteurs les plus mauvais du Japon. Si possible, avec des têtes de niais. Il les dirige comme ensuite un cochon. Mais cela ne lui suffit pas. Il ajoute à cela la musique la plus débile qu'il puisse trouver, et pompe allègrement et sans inspiration les scènes de grands films (The Thing, Evil Dead). On ajoute à cela des effets spéciaux sur lesquels même un Bryan Yuzna aurait craché, et vous obtenez Hiruko the Goblin.
Cela montre que ce qui fait de Tetsuo un film excellent, et de Bullet Ballet un bon film, c'est la patte Tsukamoto reconnaissable entre mille. Quand il enlève cette incroyable griffe, il ne reste plus grand-chose...
Hiruko the Goblin aurait écopé d'un à 1/5 sans les 5 dernières minutes, où le final pousse la niaiserie jusqu'à l’écœurement. Je ne suis pas sûr d'avoir compris ce que voulait faire Tsukamoto sur ce coup. Est-ce une parodie ? Si c'est le cas, elle est moins drôle qu'un Scary Movie...
0/5
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